Les jeux mobiles devenant presque aussi avancés que les offres de console et de PC – sans parler de l’essor du cloud gaming – il n’est pas surprenant que nous ayons vu de nombreux périphériques conçus pour que nos smartphones ressemblent davantage à des plates-formes de jeu dédiées. Cependant, la plupart de ces options exploitent des clips qui attachent maladroitement les contrôleurs existants à nos appareils ou manettes de jeu qui se connectent via Bluetooth potentiellement lent. Le Backbone One renonce à ces conceptions imparfaites, offrant une option raffinée et conçue de manière experte qui transforme essentiellement votre iPhone en une console de jeu mobile. Compatible avec les modèles d’iPhone dès le 6s, le Backbone est encore amélioré par une application propriétaire qui fonctionne de manière transparente avec le contrôleur pour former essentiellement son propre écosystème de jeu. Plus qu’une autre application compagnon jetable, le logiciel complète vraiment le matériel, faisant de l’expérience Backbone complète une option imbattable pour ceux qui cherchent à améliorer leurs sessions mobiles. Contrôles de jeu sur console pour votre téléphone Le Backbone One est un excellent achat pour les joueurs sur iPhone, offrant un contrôleur haut de gamme à égalité avec les périphériques de la console ainsi qu’une application qui améliore vraiment l’expérience de jeu mobile.
Le qui, quoi et comment
Pour qui : À 99,99 $, le Backbone One n’est probablement pas pour le joueur occasionnel qui joue occasionnellement à Clash Royale pendant son trajet en métro. Mais si vous jouez régulièrement à des jeux comme Call of Duty: Mobile ou Genshin Impact, ou utilisez votre iPhone pour profiter de jeux sur console et PC via des services de lecture à distance et de streaming dans le cloud, le Backbone change littéralement la donne. Il n’y a pas encore de version Android, mais Backbone en a une en route. Ce que vous devez savoir : Le Backbone est spécialement conçu pour les iPhones, du 6s aux derniers modèles. Si vous utilisez un iPhone 13 Pro ou Pro Max, vous aurez besoin d’un adaptateur pour assurer un ajustement parfait, mais Backbone fournit cet accessoire gratuitement sur demande. Une fois connectés via le connecteur Lightning, l’iPhone et le Backbone deviennent une plate-forme de jeu unifiée, ressemblant beaucoup à la Nintendo Switch. Comment ça se compare : Le concurrent le plus proche du Backbone est le Razer Kishi, un contrôleur dédié de conception (et de prix) similaire pour l’iPhone. Alors que le Kishi offre des commandes de qualité console (et est disponible dans une variante Android), la conception du Backbone est plus ergonomique et son application plus robuste et mieux intégrée. Alors que de nombreux périphériques vous permettent de jouer à des jeux mobiles avec des contrôleurs de type console, le Backbone ressemble beaucoup moins à un accessoire qui améliore légèrement l’expérience et plus à un appareil conçu pour transformer votre iPhone en une plate-forme de jeu portable. Cela est évident dès la sortie de la boîte, car le Backbone se sent immédiatement aussi robuste et solide qu’une manette de jeu de console. Son homonyme, qui s’étend et se télescope entre les deux contrôleurs, est la partie la moins durable de l’appareil, permettant un peu de flexion et d’inclinaison si vous jouez trop avec. Mais une fois branché sur le connecteur Lightning de votre téléphone, ce qui élimine le besoin de Bluetooth et les problèmes de latence qui peuvent l’accompagner, il se verrouille solidement en place. En fait, on ne peut pas assez sous-estimer à quel point l’association élégante et rigide du Backbone et de l’iPhone évoque la construction et la sensation d’un appareil de jeu portable. Passez quelques minutes avec, en fait, et il est facile d’oublier que vous ne jouez pas sur quelque chose de plus proche d’un Nintendo Switch ou d’un Steam Deck. Bien sûr, ses entrées haut de gamme et son design ergonomique vendent davantage cette sensation une fois que vous l’avez mis en place. Un croisement entre les Joy-Cons de Nintendo et une manette de jeu Xbox, le Backbone comprend tous les boutons, manettes, pare-chocs et déclencheurs attendus ainsi qu’un D-pad. Les désignations des boutons sont les mêmes que la disposition A, B, X, Y du contrôleur Xbox, tandis que ses manettes décalées imitent de la même manière le périphérique de Microsoft. Cela dit, les boutons et les sticks sont plus petits, plus à l’échelle des entrées correspondantes du Switch. De plus, la surface des manettes est convexe, également comme celle du Switch, plutôt qu’en retrait comme les manettes d’un contrôleur Xbox. Votre kilométrage variera en fonction des préférences de mise en page et de conception – et les utilisateurs de PlayStation opposés à l’alphabet devront compter sur la mémoire musculaire – mais quel que soit le type de contrôleur que vous préférez généralement, vous apprécierez la sensation et la réactivité premium des entrées du Backbone. En tant que personne qui se cloque régulièrement les pouces sur presque toutes les plates-formes de jeu, j’ai trouvé que le Backbone était un substitut solide à un contrôleur de console dédié. Qu’il s’agisse de parcourir le monde difficile d’Elden Ring, de réduire les stormtroopers à des tas de plastique dans Lego Star Wars: The Complete Saga ou de me frayer un chemin à travers la zone d’exclusion de Chernobylite, le Backbone a tenu ses promesses. Les boutons sont cliquables, les bâtons solides et les déclencheurs et le D-pad élastiques. En plus de manquer la technologie haptique plus sophistiquée d’un contrôleur PS5 ou Xbox Series X, vous n’aurez pas l’impression de sacrifier beaucoup lorsque vous jouez derrière le Backbone. Au-delà des inclusions tactiles attendues, le Backbone arbore une prise casque et un port Lightning pour le chargement direct. Ce dernier est une inclusion pratique particulièrement bienvenue, qui m’a parfois permis de jouer au lit jusqu’à ce que le soleil se lève. L’appareil abrite également un bouton orange arborant le logo Backbone. Cette entrée fournit la passerelle vers l’une des fonctionnalités les meilleures et les plus surprenantes du contrôleur : l’application Backbone+. Appuyez dessus pour ouvrir l’interface de l’appareil, vous permettant d’accéder à vos jeux et services, de vous connecter avec des amis et de vous sentir généralement comme si vous naviguiez dans un hub soigneusement conçu, semblable à ceux qui apparaissent lors de la mise sous tension d’une PlayStation 5 ou Xbox Series X. Simplifié et intuitif , l’application impressionne immédiatement lorsque vous basculez entre vos jeux préférés et les services et fonctionnalités pris en charge, de PlayStation Remote Play et Steam Link à Stadia, Xbox Cloud Gaming, Amazon Luna, Apple Arcade et bien d’autres. Les streamers et les mondains apprécieront également son intégration transparente de Twitch, le chat vocal et les lobbies ainsi que la capture, l’édition et le partage d’écran et de vidéo – le tout bien pris en charge par des boutons dédiés situés sous le D-pad. Des inclusions sympas comme le bouton Backbone qui s’illumine et clignote pendant que vous enregistrez des séquences démontrent en outre à quel point la conception de l’appareil a été réfléchie. Plus qu’une simple prise en charge d’une tonne de contenus et de services, c’est la capacité de l’application à tout présenter dans un seul endroit facile d’accès qui la fait briller. En tant que propriétaire de Xbox Series X et de PlayStation 5, il est assez époustouflant de voir ces concurrents de consoles assis côte à côte dans la même interface. L’utilisation des fonctionnalités de lecture à distance des deux plates-formes dans Backbone + signifie que je peux basculer entre les exclusivités Sony et Microsoft, telles que Horizon Forbidden West et Halo Infinite, respectivement, à partir d’un menu partagé en moins de 30 secondes. Le téléchargement de titres depuis l’App Store sans avoir à basculer entre Backbone + et la vitrine d’Apple est tout aussi impressionnant. C’est assez fou de voir à quel point tout cela est unifié. Arriver à ce point de cohésion heureuse nécessite une configuration et des démarches en coulisses comme la connexion à vos différents comptes, la configuration des options de lecture à distance sur vos consoles et l’ajout de jeux préférés en appuyant sur le bouton Backbone. Mais une fois que vous avez passé environ 15 minutes à jeter ces bases, vous constaterez que Backbone + présente le type d’expérience d’écran d’accueil généralement réservé aux consoles. Bien sûr, l’application ne résoudra pas les mauvais services Internet ou les services de jeux en nuage capricieux. Mes sessions de jeu à distance étaient pour la plupart sans décalage, mais Xbox Cloud Gaming sur Internet peu fiable de Starbucks a fréquemment trébuché sur des obstacles de performances. Bien que le Backbone ne soit pas à blâmer pour cela, cela vaut la peine d’être considéré si vous ne possédez pas de console et que vous envisagez strictement de diffuser des jeux sur votre appareil via le cloud. D’autre part, le Backbone améliore considérablement les sessions App Store, Apple Arcade et consoles distantes. Les entrées serrées de la manette de jeu sont une aubaine évidente pour les deux premiers services, permettant de profiter de titres comme Call of Duty : Mobile et Castlevania : Grimoire of Souls sans avoir à manipuler les commandes tactiles. J’ai été très surpris, cependant, de la fréquence à laquelle j’ai échangé mes consoles de nouvelle génération pour la commodité du Backbone. Que ce soit en jouant sur le canapé pendant que mes enfants monopolisaient la télévision ou en s’imprégnant de l’atmosphère fantasmagorique de Chernobylite tout en étant au lit, je me suis retrouvé à allumer le Backbone plus fréquemment que ma Xbox Series X et PS5. C’est un témoignage de sa conception de qualité console – et de sa connexion Lightning sans latence – que je n’ai jamais eu l’impression d’abandonner quoi que ce soit en choisissant le Backbone sur mes consoles. En tant que personne qui a eu du mal à adopter les commandes tactiles du jeu mobile et qui n’avait pas encore trouvé de périphérique qui rende le jeu à distance aussi agréable que le jeu sur une console, j’ai trouvé le Backbone One assez transformateur. Son design solide et ergonomique, ses commandes réactives et sa fantastique intégration d’applications ont, à toutes fins utiles, transformé mon iPhone en une nouvelle plate-forme de jeu dont je ne savais pas avoir besoin. Pour le meilleur ou pour le pire, je joue plus que jamais avec le Backbone, serrant dans des sessions où je ne le ferais généralement pas. Mon plus gros reproche avec l’appareil est aussi un peu un compliment : parce que je l’utilise tellement, retirer mon étui de protection encombrant en deux parties pour le connecter est devenu une corvée régulière. Sérieusement, j’ai besoin soit d’un nouveau boîtier plus facile à mettre et à enlever, soit d’un deuxième téléphone pour fournir une maison permanente au Backbone. Il convient également de noter que le Backbone ne prend pas encore en charge les appareils Android, de sorte que les propriétaires de smartphones Google qui souhaitent jouer en déplacement voudront peut-être consulter le Razer Kishi. Un autre problème potentiel est celui qui ne peut pas être correctement évalué avant 12 mois supplémentaires, la durée pendant laquelle Backbone+ est fourni gratuitement. Les nouveaux utilisateurs de Backbone obtiennent l’application pendant un an (ainsi qu’un mois gratuit de Xbox Game Pass Ultimate), mais seront ensuite facturés 49 $ par an. Pour le moment, je ne peux pas imaginer utiliser Backbone sans son application, mais il reste à voir comment le logiciel évoluera et quelles fonctionnalités, le cas échéant, seront disponibles pour ceux qui se hérissent à l’idée de souscrire à un énième abonnement. Cela dit, alors que Backbone + améliore certainement l’expérience globale – en particulier lorsque vous ne payez pas pour cela – le matériel lui-même est toujours une recommandation facile pour tous ceux qui cherchent à jouer à des jeux mobiles avec des commandes rivalisant avec la console ou à profiter des avantages du jeu à distance et diffusion en nuage.